Motsepe

« C’est devenu un carnaval depuis le jour où j’ai vu Motsepe à la tête de la CAF »

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Le président de la CAF, Patrice Motsepe est sévèrement critiqué, après les CAF Awards 2023. En Algérie, la pilule ne passe pas avec l’absence de Riyad Mahrez sur le trio finaliste du Ballon d’or et son absence du XI africain de l’année. Les critères pour décerner le prix du meilleur coach de l’année font débat chez les Fennecs.

L’ex-international algérien Ali Bencheikh est préoccupé par les critères sur lesquels on se base pour décerner le titre du meilleur entraîneur en Afrique. Selon lui, la distinction du meilleur entraîneur en Afrique devrait-elle être attribuée en fonction des performances actuelles ou des titres remportés par le coach ?

En se basant sur cette interrogation, Ali Benchikha affirme que Regragui mérite son titre de meilleur entraîneur africain de l’année, si on se base sur les performances et Benchikha, si on se base sur les titres. 

« Il faut qu’ils nous expliquent sur quelle base ils décernent le titre de meilleur entraîneur en Afrique. Est-ce en fonction des performances ou des titres remportés ? Si c’est en fonction des performances, Regragui mérite ce titre, car c’est un très bon entraîneur. Il a conduit le Maroc jusqu’en demi-finale de la Coupe du monde. » a déclaré Bencheikh, des propos relayes par Fennecfootball. 

Il poursuit : «Mais Si c’est en fonction des titres, Benchikha a remporté trois trophées : la Super Coupe et la Coupe de la CAF au niveau africain, et une coupe au Maroc. C’est pourquoi je dis qu’il est nécessaire de préciser sur quelle base ils ont fait leur choix. »

Ali Bencheikh dézingue Patrice Motsepe

L’ancien joueur des Fennecs veut plus d’éclairage sur les critères dont on se base pour décerner le titre du meilleur coach de l’année. Bencheikh a profité de son temps d’antenne pour critiquer le président de la CAF. 

Le vétéran du football a souligné le caractère flou qui semble entourer cette distinction depuis l’arrivée de Motsepe à la tête de la CAF. Une observation qui suscite des interrogations sur les orientations futures du football africain. « C’est devenu un carnaval depuis le jour où j’ai vu Motsepe à la tête de la CAF. J’ai su que l’Afrique… », a-t-il conclu.

 

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