Publié par Depuis son arrivée au pouvoir, Pastef, autrefois considéré comme le parti le plus dynamique du Sénégal, fait face à un constat alarmant. La négligence de ses responsables et l’oubli de nombreux militants mettent en péril son avenir. Ce parti, qui se vantait d’une base militante solide, semble désormais s’éloigner de ses engagements envers ses membres.
Une jeunesse laissée pour compte
Les signaux d’une crise interne s’accumulent. Des ex-détenus, symboles de l’engagement politique, se retrouvent laissés à l’écart. De plus, des militants compétents, formés et motivés, n’ont pas reçu de responsabilités, tandis que la jeunesse est cantonnée à des postes sans réelles missions depuis plus de 18 mois. Ce gâchis interroge sur la gestion des ressources humaines au sein du parti.
La Direction de l’Emploi Rapide (DER), qui devrait être un vecteur d’innovation pour les jeunes et les femmes, est souvent dirigée par des responsables âgés. Cette situation soulève des questions sur la vision stratégique de Pastef et sur le soutien accordé à sa jeunesse, qui est pourtant le moteur de toute dynamique politique.
Un parti à la dérive
Le bureau politique de Pastef semble désormais muet, sans orientations claires. Le président Ousmane Sonko se retrouve à gérer seul les initiatives, tandis que la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) est la seule à animer le débat, malgré des ressources limitées. De Dakar à Saint-Louis, les jeunes continuent de défendre les idéaux du parti, méritant reconnaissance et soutien.
À l’approche de 2027, il est impératif que Pastef renoue avec ses racines et redéfinisse une politique inclusive qui valorise l’engagement de ses militants. La pérennité du parti dépendra de sa capacité à mobiliser et à responsabiliser tous ses membres, en particulier ceux qui œuvrent dans l’ombre.
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