Publié par À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, une crise majeure secoue la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, et Marc Brys, ancien sélectionneur, se retrouvent au cœur d’un conflit ouvert qui remet en question la direction de l’équipe nationale.
Une situation conflictuelle au sein de la Fecafoot
Selon des sources, Marc Brys a été écarté de son poste pour des raisons d’« insubordination » et de « manquements professionnels ». David Pagou a été nommé en remplacement et a rapidement publié une liste de joueurs convoqués. Cependant, cette liste a suscité de vives réactions en raison de l’absence de joueurs clés comme André Onana et Vincent Aboubakar.
Marc Brys conteste fermement son éviction. Intervenant sur TV5 Monde, il a affirmé qu’il reste le sélectionneur légitime selon l’État camerounais et a accusé Samuel Eto’o de son départ. En réponse, Brys a également présenté sa propre liste de 28 joueurs, créant une situation inédite pour l’équipe.
La défense de Samuel Eto’o et les enjeux financiers
Face à la polémique, Samuel Eto’o a pris la parole sur Info TV. Il a défendu les choix de la Fecafoot, soutenant que David Pagou, qui connaît bien le groupe, est le mieux placé pour prendre des décisions. Eto’o a également évoqué les impacts financiers de la non-qualification du Cameroun pour la dernière Coupe du Monde, soulignant la nécessité de changements au sein de l’équipe. Concernant les joueurs écartés, il a exprimé sa volonté de réconciliation, affirmant : « Un père pardonne toujours à un fils. »
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