Publié par À quelques heures d’un duel très attendu, le ton monte déjà. Cette nuit, à 3h du matin (heure française), le Paris Saint-Germain affrontera Botafogo au Rose Bowl de Pasadena pour la deuxième journée de la Coupe du Monde des Clubs. Favoris logiques de la rencontre après leur large victoire face à l’Atlético de Madrid (4-0), les hommes de Luis Enrique abordent ce rendez-vous avec confiance. Mais du côté brésilien, l’approche est tout autre.
Présent en conférence de presse, l’entraîneur de Botafogo, Renato Paiva, n’a pas manqué d’adresser un message piquant à son prestigieux adversaire :
« Je pense que le cimetière du football est plein de favoris. »
Une phrase lourde de sens, suivie d’un discours mesuré mais ferme sur l’importance de ne pas se laisser impressionner par le statut du PSG :
« C’est un jeu avec des probabilités, mais ceux qui préparent les matchs le font avec sérieux. Je veux que mon équipe corrige ce qui n’a pas fonctionné lors du dernier match, qu’elle identifie les faiblesses de l’adversaire et qu’elle se batte pour les trois points. Le favoritisme est une zone émotionnelle instable que je veux éviter. L’adversaire est ce qu’il est, mais il gagne, il perd, il fait match nul. Je veux que mes joueurs restent fidèles à eux-mêmes. »
Un discours qui sonne comme un appel à la révolte pour son équipe, bien décidée à faire déjouer les pronostics. Reste à savoir si les Brésiliens sauront transformer les mots en actes sur le terrain face à l’armada parisienne.
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