Le 6 septembre 2025, un remaniement ministériel a été annoncé au Sénégal, marquant un tournant dans la gestion des événements politiques de 2021 à 2024. Sous la pression croissante des victimes et des organisations de défense des droits humains, le gouvernement d’Ousmane Sonko semble déterminé à engager des poursuites judiciaires contre les responsables des violences survenues lors des manifestations.
Les figures politiques ciblées par la Justice
Parmi les personnalités mises en cause, l’ancien président Macky Sall est mentionné comme un acteur clé dans la répression des manifestations. De plus, Antoine Félix Diome, l’ancien ministre de l’Intérieur, et Ismaïla Madior Fall, l’ancien ministre de la Justice, sont également dans le collimateur pour leur gestion des événements de l’époque.
Le procureur général de l’époque, Serigne Bassirou Guèye, fait l’objet d’une attention particulière pour son rôle controversé dans le traitement des affaires liées aux manifestations. Des hauts gradés des forces de sécurité, y compris le directeur général de la police et le Commandant de la Gendarmerie nationale, pourraient également être impliqués dans des poursuites pour leur rôle présumé dans les violences policières.
Un processus judiciaire en marche
Ce processus judiciaire vise à apporter justice aux victimes et à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions de l’État. Cependant, des défis subsistent quant à l’indépendance et à l’impartialité du système judiciaire face à ces affaires délicates. La société civile et les organisations de droits humains restent vigilantes sur l’évolution de cette situation.
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