Défaits à domicile par le PSG en demi-finale aller de la Ligue des champions (0-1), les Gunners ont buté sur un mur nommé Gianluigi Donnarumma. Une performance XXL du portier italien qui a fait craquer Mikel Arteta.
Arsenal peut nourrir des regrets. Dominateurs mais inefficaces, les hommes de Mikel Arteta ont vu leurs efforts anéantis par un homme : Gianluigi Donnarumma. Impeccable dans ses interventions, le gardien du PSG a écœuré les Londoniens tout au long de la rencontre, provoquant une réaction rare de la part du coach espagnol en conférence de presse.
“Nous avons eu deux face-à-face. S’ils rentrent, c’est une autre histoire. Sans lui, ce match était à nous”, a lâché Arteta, encore sous le choc de l’imperméabilité du portier italien.
Donnarumma, infranchissable
Face à Martinelli, Trossard ou encore Ødegaard, Donnarumma a sorti le grand jeu. Détente, réflexes, anticipation : le gardien du PSG a multiplié les parades décisives, tenant son équipe à flot après l’ouverture du score rapide d’Ousmane Dembélé. Avec cette performance, il a rappelé à tous qu’il n’est pas seulement un gardien de grande taille, mais un joueur clé sur la scène européenne.
Habitué à être critiqué pour ses relances ou certaines sorties hésitantes, Donnarumma a répondu de la plus belle des manières : en fermant la porte sur l’une des plus grosses affiches de la saison.
Un PSG pragmatique, un Arsenal frustré
Le PSG n’a pas brillé par la possession, mais par son réalisme et son organisation défensive. Après avoir pris l’avantage, le bloc parisien a reculé, laissant l’initiative à Arsenal… sans jamais rompre. Le plan de Luis Enrique a fonctionné, porté par un Donnarumma en état de grâce.
Frustrés, les Gunners ont manqué de tranchant dans les derniers gestes. À l’image de leur entraîneur, ils ont dû se rendre à l’évidence : cette fois, ils sont tombés sur plus fort. Ou plutôt, sur un seul homme trop fort.
Les éloges pleuvent en Italie
La presse italienne n’a pas tardé à encenser son numéro 1. Même Alessandro Costacurta y est allé de son commentaire :
“On dit qu’il n’est pas le meilleur sur sa ligne… Peut-être. Mais dans tout le reste, il est le meilleur du monde.”
Un hommage qui résume la prestation du soir. À 26 ans, Donnarumma a peut-être signé l’un des plus grands matchs de sa carrière. Et il le fait dans un moment où son club, et lui-même, sont attendus au tournant.
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