Publié par Madrid – Istanbul | Football : Alors que le départ de Carlo Ancelotti du Real Madrid semble se profiler à l’horizon, le nom de Xabi Alonso s’impose comme favori naturel pour lui succéder. Un choix logique aux yeux des observateurs espagnols… mais porteur d’un espoir bien plus profond du côté de la Turquie : celui de voir enfin Arda Güler s’imposer dans la capitale espagnole.
Transféré à l’été 2023 en provenance de Fenerbahçe, Arda Güler était présenté comme le joyau du football turc. Mais sa première saison à Madrid a tourné à la frustration. Entre blessures, concurrence intense et gestion prudente de Carlo Ancelotti, le jeune meneur de jeu n’a que très peu foulé les pelouses. Une situation qui irrite jusque dans les rangs de la Fédération turque.
En Turquie, la possible arrivée de Xabi Alonso est perçue comme un tournant. L’actuel entraîneur du Bayer Leverkusen n’a jamais caché son admiration pour le jeune Turc, qu’il avait d’ailleurs tenté de recruter lors du dernier mercato. Cette proximité idéologique et footballistique fait naître un espoir : celui de voir un entraîneur bâtisseur offrir à Arda Güler le temps de jeu et la confiance qu’il mérite.
Une alchimie attendue
Xabi Alonso s’est forgé une solide réputation en Allemagne en développant un football fluide et dynamique, qui valorise les profils créatifs. Un environnement dans lequel Güler pourrait pleinement s’épanouir, loin du pragmatisme d’Ancelotti. Pour les supporters turcs, cette compatibilité stylistique est la clé qui pourrait libérer le potentiel d’un joueur devenu symbole national.
Au-delà du sport, Arda Güler incarne les aspirations d’une jeunesse turque avide de reconnaissance sur la scène européenne. Chaque apparition, chaque minute de jeu, devient un enjeu symbolique. En Turquie, voir Güler réussir au Real Madrid ne serait pas seulement une réussite individuelle : ce serait une affirmation collective.
Un avenir suspendu à un choix
Alors que Xabi Alonso semble de plus en plus pressenti pour rejoindre Madrid, l’enjeu dépasse désormais les frontières espagnoles. Sa nomination pourrait marquer la fin d’une période d’attente pour Güler – et le début d’une nouvelle ère pour les espoirs turcs. L’histoire personnelle du joueur se mêle à une ferveur nationale, dans un contexte où le football devient le vecteur d’une identité en quête de lumière.
Pour la Turquie, Xabi Alonso n’est pas qu’un entraîneur prometteur. Il est, peut-être, la clé d’un destin que tout un pays espère voir s’accomplir.
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