Publié par La Coupe du Monde des Clubs 2025, actuellement disputée aux États-Unis, ne fait pas seulement parler d’elle pour son niveau de jeu ou les cartons du Bayern Munich (10-0 contre Auckland City) et du PSG (4-0 face à l’Atlético de Madrid). Placée entre deux saisons, la compétition provoque aussi des situations contractuelles inédites, parfois lunaires.
Des prolongations express pour rester dans la course
Le premier effet visible de ce calendrier atypique ? Des joueurs en fin de contrat ou en fin de prêt qui doivent prolonger temporairement pour continuer la compétition. C’est ainsi que Thomas Müller, dont le contrat au Bayern expirait le 30 juin, a signé une extension courte pour disputer le tournoi jusqu’à son terme. Même chose pour Randal Kolo Muani, dont le prêt au Juventus FC a été prolongé pour couvrir la durée du tournoi.
Des incertitudes en série
Mais tout le monde n’a pas pu (ou voulu) suivre le même chemin. Plusieurs équipes comptent dans leurs rangs des joueurs indécis sur leur avenir immédiat, voire en instance de départ en pleine compétition. C’est le cas de l’Atlético de Madrid, balayé 4-0 par le PSG, avec Axel Witsel, Reinildo Mandava et César Azpilicueta, tous en fin de contrat au 30 juin. Même situation pour Luka Modric et Lucas Vazquez au Real Madrid, ainsi que pour Nicolas Otamendi à Benfica ou Ivan Marcano du FC Porto.
Sané et Di Maria… sur le départ
Dans certains cas, les départs sont déjà actés. Leroy Sané, bien que présent dans le groupe bavarois, rejoindra Galatasaray dès la fin de la phase de groupes. Idem pour Angel Di Maria, buteur avec Benfica contre Boca Juniors (2-2), qui retournera à Rosario Central, son club formateur, avant la fin du tournoi.
Des clubs contraints de négocier dans l’urgence
Cette situation met les clubs dans une course contre la montre. Benfica, par exemple, doit s’entendre avec le PSG pour prolonger le prêt de Renato Sanches. Le cas est similaire pour Andrea Belotti (prêté par Côme), Carney Chukwuemeka (Chelsea → Dortmund), ou encore Nicola Zalewski (Inter Milan), dont les contrats prêt arrivent aussi à échéance au 30 juin.
Une image de patchwork
Résultat : cette édition de la Coupe du Monde des Clubs ressemble parfois à un tournoi de joueurs entre deux statuts, où certains défendent un maillot qu’ils s’apprêtent à quitter, ou sont en pleine négociation de contrat tout en disputant des matches à enjeu. Si la FIFA a permis des prolongations administratives express jusqu’au 15 juillet, la gestion de ces cas devient un véritable casse-tête pour les clubs comme pour les joueurs.
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