Publié par Luis Enrique n’a pu contenir son émotion. Dix ans après avoir remporté la Ligue des Champions avec le FC Barcelone, l’entraîneur espagnol retrouvera la finale, cette fois à la tête du Paris Saint-Germain. Et, ironie du sort, ce sera de nouveau en Allemagne — mais à Munich, pas à Berlin.
Qualifiés après avoir éliminé Arsenal au terme d’un match retour sous tension (2-1, 3-1 cumulé), les Parisiens peuvent rêver d’un sacre historique, cinq ans après leur dernière finale. Si la performance n’a pas été la plus aboutie, Luis Enrique a salué l’état d’esprit de ses troupes, notamment face à la pression exercée par les Gunners.
« C’est beaucoup d’émotions, trop. Quelle souffrance ce match ! Arsenal a très bien joué. Ils nous ont poussés à défendre constamment, à jouer en contre. Ce n’était pas le match qu’on voulait, mais il fallait s’adapter. Avec autant de coups de pied arrêtés à défendre, c’était très dur », a-t-il confié sur Canal+.
« Pour moi, c’est important de rester calme. Sinon je serais expulsé à chaque match », a-t-il ajouté, un sourire en coin.
Une foi constante malgré un début de parcours chaotique
Le PSG n’a pas toujours fait figure de favori. En phase de groupes, le club parisien flirtait avec l’élimination. Pourtant, Luis Enrique n’a jamais cessé d’y croire.
« Je me rappelle d’une réunion avec les joueurs. Les résultats étaient catastrophiques mais injustes. Je leur ai dit : « On est l’une des meilleures équipes d’Europe. L’efficacité viendra. » Et ils ont répondu présent. »
Satisfait du travail quotidien, il a également insisté sur l’exigence instaurée dans le vestiaire :
« Si je n’arrive pas à faire changer la mentalité chaque jour, je pars. Mais cette saison, tous les entraînements ont été d’un niveau exceptionnel. Je n’ai rien changé. J’ai dit aux joueurs : « Si tu ne fais pas les efforts, quelqu’un d’autre les fera. » »
Un rendez-vous avec l’histoire le 31 mai à Munich
Le PSG affrontera l’Inter Milan en finale, avec un effectif presque entièrement renouvelé depuis 2020. Seul Marquinhos reste de l’aventure perdue face au Bayern. Pour Luis Enrique, cette finale est bien plus qu’un aboutissement personnel : c’est la récompense d’un projet collectif enfin cohérent et solide.
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