Publié par Alors que la dernière journée de Ligue 1 était placée sous le signe de la lutte contre l’homophobie, plusieurs joueurs ont refusé de participer pleinement à cette opération symbolique, provoquant une vague d’indignation. À l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, les joueurs arboraient ce week-end un logo arc-en-ciel sur la manche de leur maillot. Mais tous n’ont pas respecté l’initiative.
Pour la troisième année consécutive, l’attaquant du FC Nantes Mostafa Mohamed a refusé de jouer ce match symbolique. De son côté, Nemanja Matic, milieu de terrain du Stade Rennais, a également décliné en dissimulant le logo LGBT sous un sparadrap. Des attitudes qui ont immédiatement été dénoncées, notamment par la ministre des Sports.
Invitée de RTL ce dimanche, Marie Barsacq a réagi avec fermeté :
« Le football a une caisse de résonance très importante, et la FFF a à cœur d’inscrire ce sujet dans l’agenda des clubs, du monde du football et de ses supporters. Les insultes et les comportements homophobes ? Ce n’est plus admissible. La société a changé, le vocabulaire doit changer. »
La ministre a également appelé à des sanctions claires :
« Il faut sanctionner. Aujourd’hui, il y a vraiment un arsenal de sanctions. »
Alors que les débats sur l’inclusion et la tolérance dans le sport professionnel prennent de l’ampleur, ces refus publics relancent les discussions sur la responsabilité des joueurs et des clubs dans la lutte contre les discriminations. Une chose est sûre : les instances sportives et politiques entendent durcir le ton.
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