Publié par Les six chauffeurs sénégalais enlevés au Mali ont été libérés récemment. Cet événement a suscité une vive inquiétude parmi les professionnels du transport. Gora Khouma, secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, partage son analyse de la situation sécuritaire dans la région de Kayes.
La réaction des autorités sénégalaises face à l’insécurité
Khouma exprime sa gratitude envers le gouvernement et l’armée du Sénégal pour leurs efforts dans la sécurisation des frontières. Il appelle également à une vigilance collective. Chaque citoyen doit signaler des comportements suspects pour garantir la sécurité au Sénégal, car la paix est l’affaire de tous.
La libération des chauffeurs est un soulagement, mais elle ne doit pas occulter le traumatisme ressenti dans le milieu. Les chauffeurs ont été marqués par cette expérience, et la psychose reste présente dans le secteur des transports. L’incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue dans un contexte où des attaques sont de plus en plus fréquentes.
Les défis de la sécurité dans la région de Kayes
Kayes est désormais perçue comme une zone à haut risque. Khouma rapporte des témoignages de chauffeurs arrêtés par des djihadistes, qui fouillent leurs affaires et exigent qu’ils gardent le silence. Le vaste territoire malien complique les choses : les camions circulent souvent seuls, sans escorte, rendant les embuscades plus faciles.
Pour contrer cette menace, l’Union des routiers a conseillé à ses membres de ne pas traverser la frontière malienne. Cependant, beaucoup de chauffeurs ont défié cette consigne, car le transit par le Mali est nécessaire pour leurs activités. Khouma insiste sur le fait que la sécurité doit être une priorité, et que l’État malien doit assurer des escortes militaires pour protéger les transporteurs.
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