À l’approche de la Coupe du monde 2030, l’extension potentielle du tournoi à 64 équipes soulève des questions importantes pour le Maroc, co-organisateur avec l’Espagne et le Portugal. Les discussions entre la FIFA et des dirigeants sud-américains se concentrent sur cette possibilité, qui pourrait modifier la répartition des matches.
Une organisation inédite sur trois continents
Pour célébrer le centenaire de la compétition, la FIFA a prévu que trois matches inauguraux se déroulent en Uruguay, en Argentine et au Paraguay. Par la suite, le tournoi se poursuivra au Maroc, en Espagne et au Portugal. Cette répartition inédite pourrait avoir des conséquences sur le nombre de matches que le Maroc accueillera.
Si la FIFA valide l’augmentation à 64 équipes, les craintes d’une réduction des matches pour le Maroc pourraient être infondées. En effet, l’augmentation du nombre total de rencontres pourrait compenser toute perte potentielle. Néanmoins, l’enjeu principal reste le nombre d’affiches de phase à élimination directe que le pays devra organiser.
Un débat autour de la réforme
Le passage à 64 équipes divise les acteurs du football mondial. Les partisans de cette réforme soulignent qu’elle permettrait à davantage de nations de participer à la compétition prestigieuse. En revanche, certains, notamment au sein de l’UEFA, craignent que cela dilue le caractère élitiste du tournoi et complique le calendrier des compétitions.
Historiquement, la Coupe du monde a déjà connu plusieurs élargissements : 16 équipes de 1934 à 1978, 24 entre 1982 et 1994, et 32 de 1998 à 2022. Avec l’édition 2026 qui passera à 48 équipes, les discussions actuelles pour 2030 ouvrent la porte à une nouvelle évolution majeure.
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