Publié par Le Maroc s’apprête à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, avec des attentes élevées. En tant que pays hôte, le Royaume a une occasion unique de briller devant son public. Cependant, la pression qui accompagne cet événement pourrait se révéler écrasante pour les joueurs.
Le Maroc, un prétendant sérieux
Les Lions de l’Atlas, ayant remporté tous leurs matchs durant les éliminatoires, se positionnent comme l’une des équipes favorites. Après une demi-finale historique lors de la Coupe du monde 2022, les espoirs sont élevés. Des joueurs comme Achraf Hakimi, récemment élu meilleur joueur africain, ajoutent à cette confiance. Le soutien du public est un atout indéniable, mais les attentes peuvent également devenir un fardeau.
Malgré un palmarès de seulement une victoire en CAN, en 1976, le Maroc espère capitaliser sur son avantage à domicile. L’équipe a souvent été confrontée à des désillusions en phases finales, ce qui pourrait peser sur le moral des joueurs. La pression pourrait provenir non seulement des adversaires, mais aussi des supporters qui espèrent une performance à la hauteur.
Un tirage délicat pour le Groupe A
Le Maroc débutera sa campagne contre les Comores, suivi de rencontres contre le Mali et la Zambie. Ce tirage semble abordable, mais toute erreur précoce pourrait avoir des conséquences néfastes. Les Lions devront combiner maîtrise technique et force mentale pour éviter un faux départ. La qualification pour les huitièmes de finale dépendra d’une gestion efficace de la pression.
Accueillir la CAN pour la première fois depuis 1988 représente un tournant pour le Maroc. L’édition de 2025, élargie à 24 équipes, souligne l’importance de l’événement. Les joueurs devront naviguer habilement entre le soutien inconditionnel des fans et les attentes qui pourraient devenir étouffantes. Pour que cette édition soit un succès, le Maroc doit transformer la pression en moteur de performance.
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