Publié par Longtemps à la dérive en Bundesliga, le Borussia Dortmund s’offre une remontée aussi spectaculaire qu’inattendue. Alors que le club de la Ruhr stagnait en milieu de tableau il y a encore quelques semaines, la dynamique s’est radicalement inversée. Grâce à une fin de saison tonitruante, les Marsupiaux peuvent décrocher une qualification pour la Ligue des Champions, à condition de battre Holstein Kiel ce samedi.
Une saison en deux temps
L’exercice 2024/2025 restera comme l’un des plus contrastés de l’histoire récente du BvB. Brillant sur la scène européenne avec un parcours abouti jusqu’en quarts de finale de la Ligue des Champions – éliminant notamment le Sporting CP et Lille avant de tomber face au FC Barcelone – Dortmund a, en revanche, longtemps sombré en Bundesliga.
La valse des entraîneurs a rythmé le quotidien du club : Nuri Sahin limogé, Mike Tulberg en intérim, puis l’arrivée de Niko Kovac le 2 février, alors que le club était 11e après 20 journées. Et les débuts de l’ancien coach de Monaco n’ont pas été de tout repos : quatre défaites lors de ses six premières sorties.
Le réveil de l’ogre jaune et noir
Mais à partir de la 28e journée, le déclic s’opère. Emmené par un Serhou Guirassy en feu (6 buts et 1 passe décisive sur les six derniers matchs), le BvB enchaîne six victoires sur sept rencontres, ne concédant qu’un nul face au Bayern Munich (2-2). Résultat : le club remonte de la 11e à la 5e place, synonyme au minimum de qualification en Ligue Europa.
Cependant, Dortmund vise désormais le top 4, synonyme de retour en Ligue des Champions. Le scénario est clair : une victoire par trois buts d’écart contre Kiel – déjà relégué – assurerait mathématiquement la qualification. D’autres combinaisons avec des faux-pas de Fribourg (4e) et Francfort (3e) pourraient également ouvrir la porte.
Une transformation signée Niko Kovac
La métamorphose tactique impulsée par Kovac porte ses fruits. Le passage à une défense à trois, la montée en puissance de Karim Adeyemi et Julian Brandt derrière Guirassy, ainsi que l’éclosion du piston gauche Daniel Svensson – désormais définitivement transféré – ont redonné des couleurs au collectif. « Niko nous a secoués. Il a exigé plus d’effort, plus de rigueur. C’était dur, mais bénéfique », confiait récemment Adeyemi.
Un rendez-vous décisif au Signal Iduna Park
Ce samedi, devant leur public, les Jaune et Noir auront l’occasion de conclure une incroyable remontée par une qualification européenne de prestige. Une victoire contre Kiel, et la saison cauchemardesque du Borussia Dortmund pourrait se transformer en conte de fées.
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