Vladimir Petkovic a pris les rênes de l’équipe nationale algérienne en mars 2024, dans un contexte de transition après l’ère de Djamel Belmadi. Malgré des promesses de renouveau, un an et demi après son arrivée, la continuité semble l’emporter sur le changement.
Des choix qui soulèvent des interrogations
Lors de ses premiers matchs amicaux, Petkovic avait opté pour un mélange de joueurs expérimentés et de jeunes talents. Toutefois, il a rapidement réinstauré une certaine continuité en rappelant des joueurs au rendement décroissant, comme Yacine Brahimi. Ce choix, justifié par un besoin de redonner confiance, suscite des doutes parmi les supporters.
Des joueurs performants en club, tels que Mehdi Dorval, n’ont jamais été convoqués. À l’inverse, des joueurs comme Sohaib Nair ont été inclus dans les listes sans jamais avoir l’occasion de jouer. Ces décisions contribuent à une frustration croissante chez les supporters qui attendent un changement tangible.
Un projet en attente
Alors que l’Algérie se rapproche de la qualification pour la Coupe du monde 2026, le style de jeu et l’identité de l’équipe restent flous. Les résultats comptables sont encourageants, mais la dynamique de groupe et l’ossature promise sont encore à construire. La prochaine rencontre contre la Somalie, classée 200e au FIFA, pourrait être un moment décisif pour tester de nouveaux talents.
Le staff technique, mené par Davide Morandi, soulève également des questions. Son parcours dans le football professionnel est critiqué, ce qui pourrait limiter les ambitions de Petkovic dans la mise en œuvre de son projet. Avec des échéances importantes à l’horizon, le coach doit rapidement trouver la bonne formule.
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