Avant l’émergence du « 12e Gaïndé », Sanfoune était une figure emblématique du supportérisme au Sénégal. Martin Faye, ancien journaliste de la RTS, rappelle l’impact de cet homme sur les gradins du stade Demba Diop dans les années 1970 et 1980. À l’approche de la CAN 2025, son histoire mérite d’être mise en lumière.
Sanfoune, le chef d’orchestre des supporters
Dans une période où le soutien des équipes n’était pas encore organisé, Sanfoune était le véritable animateur des matchs. Avec sa trompette, il parvenait à galvaniser les supporters, transformant chaque rencontre en un événement mémorable. « Il était le chef d’orchestre du stade », témoigne Martin Faye, évoquant une époque où le football était teinté de passion et d’enthousiasme.
Son instrument de prédilection, la trompette, résonnait dans les gradins, accompagnant les offensives des Lions de la Teranga. Sanfoune a su créer une atmosphère unique, faisant vibrer le public à chaque moment fort du match. Son héritage est aujourd’hui incarné par le « 12e Gaïndé », symbole moderne du soutien populaire au football sénégalais.
L’héritage de Sanfoune
Au-delà de son rôle d’animateur, Sanfoune a marqué les esprits en instaurant une culture de soutien populaire. Son influence perdure dans la mémoire collective des Sénégalais, rappelant à tous l’importance du soutien inconditionnel dans le sport. De nombreux anciens supporters se souviennent de lui avec affection, témoignant de l’ambiance chaleureuse qu’il créait.
Son fils, Diaga, a également connu le succès en tant que footballeur international. L’impact de Sanfoune va bien au-delà des terrains, car il a su rassembler les communautés autour du football, faisant de lui une légende vivante au Sénégal.
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