L’ancien international sénégalais Cheikh Sidy Bouya Mbengue a été libéré sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une affaire de falsification d’actes d’état civil. Cette affaire concerne des jeunes pensionnaires d’académies de football, et a suscité un vif intérêt médiatique.
Une enquête complexe sur des faux documents
Cheikh Mbengue, président de United Académie, avait été arrêté par la Sûreté urbaine de Dakar pour association de malfaiteurs et faux documents. Avec lui, trois autres suspects ont été interpellés, dont le joueur Moussa Mbaye et le coach Issa Diallo. Tous sont impliqués dans un réseau de falsification d’extraits de naissance, principalement liés à la commune de Marsassoum (Sédhiou).
Selon des sources, l’enquête menée par la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) a révélé plus de 830 demandes suspectes de cartes d’identité. Ces demandes, censées provenir de Marsassoum, impliquent des bénéficiaires qui n’y sont jamais nés. Certains seraient même originaires de pays voisins, ce qui souligne l’ampleur du problème.
Des recherches intensifiées pour retrouver le cerveau du réseau
Malgré la libération de Cheikh Mbengue, l’enquête rencontre un obstacle majeur : l’officier d’état civil de Marsassoum, considéré comme le cerveau du réseau, est introuvable. Remplacé à son poste le 26 novembre, il aurait fui juste avant le début des procédures judiciaires. Le magistrat instructeur envisage de faire appel à la Sûreté urbaine pour intensifier les recherches.
Cette affaire, qui touche directement le secteur du football au Sénégal, met en lumière des problématiques graves liées à la falsification de documents officiels. Les enquêtes se poursuivent et l’issue de cette affaire reste incertaine.
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