Publié par À trois semaines de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc, la décision de la FIFA de libérer les joueurs moins d’une semaine avant le tournoi suscite de vives réactions. Les clubs ne devront relâcher leurs internationaux que le 15 décembre, au lieu du 8 décembre comme d’habitude.
Réactions des sélectionneurs face à la décision de la FIFA
Patrice Beaumelle, sélectionneur de l’Angola, a exprimé son mécontentement face à cette annonce. Selon lui, cette mesure complique énormément la préparation de son équipe. Il a déclaré : « C’est navrant, les clubs vont garder leurs joueurs le plus longtemps possible. » Gernot Rohr, entraîneur du Bénin, a également critiqué cette décision, la qualifiant d’insuffisante pour préparer un tournoi de cette ampleur.
Avec un stage de préparation prévu pour le 10 décembre au Maroc, les sélectionneurs estiment que cette situation va rendre leur travail extrêmement difficile. Le fait de ne disposer que de quelques jours avant le début du tournoi met en péril leurs plans de préparation, qui incluent souvent des stages à l’étranger et des matchs amicaux.
Conséquences de la décision sur la préparation des équipes
Les implications économiques de ce changement sont également préoccupantes. Les frais liés à la location de stades, au transport et à l’hébergement des équipes seront impactés. Beaumelle a insisté sur le fait qu’un stage de trois entraînements ne peut pas être considéré comme une préparation adéquate. Les entraîneurs craignent que cela nuise à la performance des équipes africaines dans le tournoi.
La FIFA a justifié cette décision en indiquant qu’elle résultait de consultations avec les clubs pour réduire les répercussions sur ceux-ci. Toutefois, les entraîneurs estiment qu’il s’agit d’un manque de respect envers les équipes africaines et leurs fédérations.
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