La Confédération africaine de football (CAF) a récemment pris une décision qui soulève de vives réactions. Quatre sélections féminines, à savoir le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali et l’Égypte, ont été repêchées pour participer à la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2026 (CAN 2026), malgré leur élimination lors des qualifications. Cette initiative intervient alors que le nombre d’équipes qualifiées passe de 12 à 16, entraînant des interrogations sur l’équité sportive.
Une décision contestée par les acteurs du football
La CAF justifie ce repêchage par la volonté d’accroître la visibilité du football féminin en Afrique. Cependant, cette démarche est perçue comme un manque de respect envers les équipes qui ont combattu pour leur qualification. Les critères de sélection, basés sur le classement FIFA et non sur les performances sur le terrain, envoient un message déroutant : la notoriété pourrait primer sur les résultats sportifs.
Cette décision, prise le 4 novembre 2025, suscite des inquiétudes quant à la crédibilité de la CAF. Les équipes qui ont réussi à se qualifier, comme l’Algérie, qui a battu le Cameroun avec un score cumulé de 3-1, peuvent se sentir lésées par ce choix. La perception d’un favoritisme dans le football africain pourrait également nuire à l’image de la compétition.
Un élargissement controversé aux implications incertaines
Le changement de format de la CAN féminine, qui augmentera le nombre d’équipes participantes, est perçu par certains comme une opportunité de renforcer la compétition. Toutefois, le manque de transparence concernant les critères de repêchage soulève des questions sur l’intégrité du processus. La CAF doit maintenant travailler pour restaurer la confiance des acteurs du football africain.
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