Publié par Le match de football entre la République Démocratique du Congo et le Sénégal a suscité une tension extrême, notamment lorsque Pathé Ciss a intervenu pour protéger Pape Matar Sarr. Ce jour-là, les supporters sénégalais ont dû faire face à une foule hostile, créant une atmosphère dangereuse au stade.
Une ambiance tendue avant le match
Dès son arrivée au stade, l’atmosphère était palpable. Les supporters sénégalais, bien conseillés de ne pas afficher leurs couleurs, ont vite compris que la situation pouvait dégénérer. En effet, alors que le stade était plein, des supporters congolais ont envahi la tribune sénégalaise, provoquant une panique généralisée.
À deux heures du coup d’envoi, les tentatives de contact avec la Fédération sénégalaise de football se sont heurtées à des problèmes de réseau. Les supporters, inquiets, envisageaient de quitter le stade. Les forces de l’ordre ont finalement réussi à rétablir un semblant de sécurité, permettant aux supporters de rester.
Des incidents durant le match
Le match s’est déroulé dans une ambiance chaotique, marquée par des jets de projectiles et des gaz lacrymogènes. Des sachets d’urine, surnommés bombes pipi, ont été lancés sur les supporters sénégalais. Au milieu de cette violence, Pathé Ciss a été touché par un projectile alors qu’il essayait de protéger Pape Matar Sarr, qui venait de marquer un but.
Après la victoire des Lions, les tensions ont explosé. Les supporters congolais ont manifesté leur colère de manière indescriptible. Afin de garantir leur sécurité, les journalistes et supporters sénégalais ont tenté de se fondre dans le groupe des joueurs, escortés vers les vestiaires. Finalement, ils ont pu quitter le stade trois heures après le match, soulagés que la situation ne se soit pas aggravée.
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