Yassine Fall, récemment nommée Garde des Sceaux et ministre de la Justice, fait face à une tâche complexe dès son arrivée. Son mandat débute alors que plusieurs dossiers sensibles, hérités de son prédécesseur Ousmane Diagne, l’attendent. Ces affaires touchent à des enjeux majeurs pour le Sénégal, tant sur le plan national qu’international.
Dossiers sensibles à gérer
Parmi les affaires pressantes, celle de Farba Ngom, accusé d’escroquerie sur les deniers publics, soulève de vives préoccupations. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt le 27 février 2025 pour avoir détourné 31 milliards de francs CFA. Les rebondissements judiciaires, y compris des tentatives de libération sous bracelet électronique, sont suivis de près par les défenseurs des droits humains.
En plus de Ngom, d’autres personnalités, comme Tahirou Sarr et Mansour Faye, sont également sous enquête pour détournement de fonds. Ces affaires financières mettent en lumière des problèmes systémiques au sein de l’administration publique.
Gestion des manifestations et des victimes
Au-delà des cas de corruption, Yassine Fall doit également se pencher sur les plaintes des victimes des manifestations de 2021 et 2024. De nombreux citoyens estiment avoir été lésés durant ces événements et ont saisi la justice. Cependant, le délai de prescription, fixé à trois ans, et la difficulté à établir des responsabilités compliquent les enquêtes.
La gestion de ces dossiers sera déterminante pour l’image de la ministre et du Sénégal. La manière dont Yassine Fall abordera ces enjeux pourrait influencer sa crédibilité et le respect des droits humains dans le pays.
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