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Le Sénégal doit revoir son urbanisme pour mieux intégrer les personnes vulnérables. Des villes comme Dakar, Louga, et Saint-Louis souffrent d’un aménagement inadapté. Ce manque d’inclusivité nuit à la qualité de vie des habitants, notamment des personnes âgées, des malvoyants et des personnes handicapées.
Des villes inadaptées aux besoins des vulnérables
Les citadins sénégalais, qu’ils soient âgés ou en situation de handicap, rencontrent de nombreuses difficultés au quotidien. Les infrastructures urbaines, souvent conçues sans tenir compte de leurs besoins, les excluent de la vie publique. Des rues sans bancs, des transports en commun inaccessibles, et des bâtiments publics non adaptés sont autant d’obstacles qui aggravent leur situation.
Cette exclusion se manifeste par des violences urbaines silencieuses : trottoirs dégradés, files d’attente sans priorité, et administrations peu accueillantes. Les villes deviennent alors des espaces anxiogènes, où les plus fragiles se sentent oubliés.
Vers une ville plus humaine et inclusive
Pour transformer cette réalité, il est essentiel d’adopter un aménagement urbain inclusif. Cela implique de considérer la vulnérabilité comme un facteur central dans la conception des espaces publics. Des exemples internationaux montrent la voie à suivre. Des villes comme Tokyo et Copenhague ont intégré des normes d’accessibilité qui garantissent une meilleure qualité de vie pour tous.
Au Sénégal, il est nécessaire d’implémenter des normes nationales d’accessibilité et de créer un label pour les villes accueillantes. Cela pourrait encourager les communes à développer des infrastructures accessibles et adaptées à tous les citoyens. Le défi est de bâtir une société où chaque individu, quel que soit son état, puisse évoluer dans un environnement bienveillant et respectueux.
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