Publié par La relégation du Stade de Reims en Ligue 2, scellée après une saison morose conclue par une défaite en barrages face au FC Metz (2-2, 1-3 après prolongations), a laissé des traces. Longtemps silencieux, Jean-Pierre Caillot est finalement sorti de sa réserve ce samedi, au micro de France Bleu Champagne-Ardenne. Le président rémois a tenté de justifier cette saison catastrophique, tout en ravivant la polémique autour de l’Olympique Lyonnais.
Une saison noire et une frustration persistante
Seizième du championnat, le Stade de Reims n’a jamais trouvé la stabilité cette saison. Alors que les critiques pleuvent depuis l’échec sportif, Jean-Pierre Caillot a assumé une part de responsabilité mais a aussi pointé du doigt des injustices structurelles. Et dans sa ligne de mire : l’OL.
Déjà très critique il y a quelques mois au sujet du prêt de Thiago Almada à Lyon — en provenance de Botafogo, un autre club de l’écosystème Eagle Football — malgré les sanctions infligées par la DNCG à l’encontre des Gones, Caillot a remis une couche :
« Quand tu prends position sur ce qu’il s’est passé à l’Olympique Lyonnais, qui a carrément détourné toutes les règles alors qu’il était en recrutement interdit ou contrôlé, et qui fait venir des joueurs en jouant avec les textes et les règlements, tu te mets toute la communauté lyonnaise à dos. »
Un président qui ne mâche pas ses mots
Plus qu’une simple critique, Caillot défend une posture de dirigeant engagé. En tant que président de l’UCPF (Union des Clubs Professionnels de Football), il estime avoir été en première ligne sur plusieurs dossiers sensibles, notamment l’arbitrage. Une prise de parole qui, selon lui, lui a valu quelques inimitiés :
« Quand tu es président des présidents de Ligue 1, tu dois prendre des positions. Il faut être courageux. Donc on s’est mis des communautés extra-rémoises sur le dos. »
Le malaise d’un système ?
Au-delà des critiques adressées à l’OL, les propos de Caillot soulignent une défiance grandissante entre certains clubs et les organes de régulation du football français. Le cas Almada — validé malgré les doutes — alimente un sentiment d’injustice parmi les écuries à la lutte pour le maintien.
Pendant ce temps, à Reims, l’heure est à la reconstruction. Et pour Caillot, cela passera peut-être aussi par une réforme en profondeur des règles du jeu… ou de ceux qui les appliquent.
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