Le rêve européen s’est définitivement envolé pour Manchester United. Battus 1-0 par Tottenham en finale de Ligue Europa, les Red Devils terminent une saison cauchemardesque sans le moindre ticket pour une compétition européenne. Une défaite qui plonge encore un peu plus Ruben Amorim dans la tourmente.
La presse britannique tire à boulets rouges
Déjà sous pression après une 16e place catastrophique en Premier League, le technicien portugais est vivement critiqué outre-Manche. La BBC ne mâche pas ses mots :
« Aucun transfert à 100 millions ne pourra atténuer les conséquences de cette saison désastreuse. Amorim doit fédérer, créer une véritable équipe. À Bilbao, après la rencontre, il déambulait, tête baissée, désabusé. »
Malgré un soutien encore affiché par la direction, la question de son avenir reste en suspens. Seulement six victoires en championnat, dont la moitié face à des relégués, pèsent lourd dans la balance. Face aux médias, Amorim a tenté d’assumer :
« Si la direction estime que je ne suis pas l’homme de la situation, je partirai dès demain, sans réclamer quoi que ce soit. Mais je ne démissionnerai pas. »
Garnacho, un nouveau clash
Symbole du malaise ambiant, Alejandro Garnacho a peu goûté à son traitement lors de cette finale. Aligné seulement pour les 20 dernières minutes, le jeune Argentin a vu son entourage exploser sur les réseaux sociaux. Son frère et agent a fustigé Amorim sur Instagram :
« Travailler dur toute la saison, marquer en finale, pour finir comme ça… Waouh. »
En zone mixte, Garnacho a lui-même exprimé sa frustration :
« J’ai joué tous les tours, j’ai aidé l’équipe. Et là, seulement 20 minutes… Je ne sais pas. Est-ce que ça influencera mon avenir ? Peut-être. »
Une pique à laquelle Ruben Amorim a sèchement répondu :
« C’est facile de parler maintenant. Qui a raté une occasion énorme en demi-finale ? Garnacho. C’est ça aussi, le football. »
Une fracture de plus dans un vestiaire sous tension
Alors que des cadres comme Luke Shaw et Bruno Fernandes ont apporté leur soutien au coach, la fracture semble consommée avec d’autres joueurs. Entre résultats indignes, choix contestés, et conflits internes, Amorim va devoir opérer un redressement express cet été… s’il est encore là pour le faire.
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