Publié par À quelques semaines du coup d’envoi de la première édition élargie de la Coupe du Monde des Clubs (14 juin – 13 juillet 2025, aux États-Unis), la FIFA fait face à un scénario embarrassant. Deux géants européens, le FC Barcelone et Arsenal, pourraient manquer à l’appel. Un coup dur pour une compétition censée marquer une nouvelle ère du football mondial.
Selon plusieurs médias espagnols, l’institution dirigée par Gianni Infantino s’inquiète sérieusement de l’impact qu’aurait une absence des Blaugranas et des Gunners sur l’image et l’audience du tournoi. En cause : leur parcours en Ligue des champions, qui pourrait ne pas leur suffire pour décrocher un ticket pour le prestigieux événement.
Deux géants sur la sellette
Le FC Barcelone, engagé en demi-finale face à l’Inter Milan, doit impérativement se qualifier pour la finale pour espérer obtenir un accès au tournoi intercontinental. Même situation pour Arsenal, battu 1-0 au match aller par le PSG et désormais contraint à une remontée au match retour. En cas d’élimination, aucun des deux clubs ne répondrait aux critères de qualification fixés par la FIFA.
L’absence de ces deux clubs historiques — riches de leur passé, de leurs millions de supporters et de stars montantes comme Pedri, Raphinha, Lamine Yamal ou Bukayo Saka — représenterait un revers symbolique pour l’institution. Surtout dans un contexte où la FIFA mise énormément sur cette compétition pour concurrencer, à terme, la Ligue des champions.
Une compétition sous tension
Le paradoxe est évident : la FIFA souhaite faire de cette Coupe du Monde des Clubs une vitrine mondiale, mais pourrait être privée de certaines de ses plus belles affiches. L’enjeu marketing est colossal. Le président Gianni Infantino, très présent dans les médias ces dernières semaines, a d’ailleurs profité du Grand Prix de F1 à Miami pour dévoiler le trophée officiel du tournoi. Une déclaration faite sur place, dans laquelle il affirmait être « un fan de l’Inter », a cependant suscité des interrogations sur une éventuelle préférence non dissimulée envers le club italien — encore en lice, lui aussi, pour une place au tournoi.
Une vitrine sans éclat ?
Le FC Barcelone, notamment, dispose de l’un des effectifs les plus suivis au monde. Pedri, désigné par Toni Kroos comme « le meilleur à son poste », Raphinha ou encore le phénomène Lamine Yamal, 17 ans, auraient incarné à eux seuls l’attrait générationnel du tournoi. Arsenal, avec son football audacieux et sa jeune garde prometteuse, n’aurait pas été en reste.
Mais si ces deux clubs venaient à être écartés, la FIFA devrait composer avec des participants au rayonnement médiatique moins fort, remettant en question la promesse d’un spectacle planétaire.
Une ambition menacée
L’ambition de Gianni Infantino est claire : ériger la Coupe du Monde des Clubs comme un équivalent, côté clubs, de la Coupe du Monde des Nations. Mais sans les locomotives du football européen, cette première édition pourrait manquer de crédibilité et de résonance.
Il reste encore quelques semaines aux clubs concernés pour inverser la tendance sur le terrain. Mais en coulisses, la FIFA, elle, sait déjà que sa vitrine mondiale ne pourra briller pleinement sans le FC Barcelone… et sans Arsenal.
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