Publié par La publication des échanges entre arbitres pendant le dernier Clasico a déclenché un tollé en Catalogne. Une phrase entendue dans la salle VAR relance les soupçons de partialité.
Le FC Barcelone pensait savourer sereinement sa victoire. Dimanche, les Blaugranas ont dominé une nouvelle fois le Real Madrid (leur quatrième succès contre les Merengues cette saison), s’ouvrant un boulevard vers le titre de Liga. Avec sept points d’avance et seulement trois journées restantes, le sacre semble désormais acquis. Mais un nuage s’est invité dans le ciel catalan : une nouvelle controverse arbitrale.
Comme souvent lors des Clasicos, les décisions de l’arbitre ont été scrutées à la loupe. Et cette fois, les critiques viennent des rangs barcelonais. Deux actions font particulièrement débat : une main d’Aurélien Tchouameni dans la surface non sanctionnée d’un penalty – l’arbitre ayant jugé que le bras était collé au corps – et surtout, l’annulation du but de Fermín López en fin de match pour une main jugée involontaire.
Une phrase qui fait scandale
Mais le véritable point d’embrasement est venu après la rencontre. Comme le veut la pratique désormais instaurée par la Fédération Espagnole de Football pour plus de transparence, les échanges audio entre l’arbitre central et la VAR ont été rendus publics. Lors de l’analyse de l’action de Fermín López, alors que les images confirment un contact de la main, une voix se fait entendre dans la salle vidéo : « menos mal », comprenez « heureusement » ou « Dieu merci ».
Une simple expression ? Pas pour les Catalans. Du côté du Barça, cette sortie est perçue comme un aveu de partialité, voire un soulagement suspect de la part des arbitres. Immédiatement, la polémique a explosé, dans un climat déjà tendu où les accusations de favoritisme, notamment alimentées par Real Madrid TV, polluent régulièrement le débat autour des arbitres en Espagne.
Indignation à Barcelone
Le quotidien Sport rapporte une indignation généralisée au sein du club blaugrana, des joueurs aux dirigeants. Les réseaux sociaux catalans ont rapidement repris l’affaire, accusant l’arbitrage de favoriser le Real Madrid. Des appels à clarification ont été lancés, et certains exigent même des sanctions contre les officiels impliqués.
Si la Fédération n’a pas encore réagi officiellement, la pression médiatique ne cesse de monter. Le FC Barcelone, lui, attend des explications – voire des mesures – pour ce qui est perçu comme une nouvelle atteinte à l’intégrité de la compétition.
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